En Pologne


Pendant la majeure partie de mon existence, j’ai refusé catégoriquement de voyager en groupe. Mais depuis un an ou deux, ma femme et moi nous mettons aux voyages de groupe. Dernièrement, j’ai ainsi visité Varsovie. Ce sont clairement deux manière de voyager radicalement différentes, et chacune de ces expériences a ses avantages et désagréments. Lorsqu’on voyage seul, ce qu’il y a de plus magnifique, c’est que l’on peut se rapprocher bien plus facilement des locaux. Il est plus commode de nouer des liens avec eux, et cela permet souvent de belles rencontres. D’ailleurs, il y a même des gens avec lesquels je suis toujours en contact, des années après. Mais il y a également des moments de flottement. Lorsqu’on se retrouve seul dans une province étrangère, cerné par des gens qui ne connaissent pas le code de la route, on est parfois se sentir un peu perdu. Côté positif, cela permet d’apprendre à se débrouiller, ce qui est très formateur. Voyager en groupe a également ses avantages. C’est bien sûr plus paisible, vu que le staff se préoccupe des hébergements et du reste : on n’a donc qu’à jouir de l’expérience. Mais ce n’est pas le plus important. A mon sens, le plus important, c’est l’ambiance dynamique et le sentiment de faire partie d’un groupe. C’est compliqué à expliquer à quelqu’un qui n’a jamais connu ça. Lors d’un voyage de groupe, le simple fait de vivre en communauté durant plusieurs jours produit une alchimie qu’il est difficile d’oublier. Evidemment, il y a des personnes dont on se passerait bien, et le fait de devoir supporter leurs petites manies vous met sur les nerfs. Mais il arrive qu’on fasse aussi de belles rencontres. Les liens créés durant le voyage se défont habituellement une fois de retour, mais peu importe. Ce qui importe, au final, c’est d’avoir pu goûter à ce moment magique. Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé mon voyage de groupe à Varsovie, si si cette destination vous tente.Davantage d’information est disponible sur le site de l’agence de voyage de ce voyage groupe en Pologne.

varsovie



Les Sages durcissent les conditions de prolongation des assignations à résidence


Une menace d’«une particulière gravité» doit être avérée pour justifier une durée de plus d’un an. Une décision implacable, qui renvoie le premier ministre à ses responsabilités et limite la prolongation des assignations à résidence longue durée. Jeudi, le Conseil constitutionnel a revu et corrigé sévèrement la loi de décembre 2016 qui prolonge l’État d’urgence jusqu’en juillet prochain et fixé les règles pour le renouvellement des assignations à résidence. Désormais, Bernard Cazeneuve devra décider seul s’il doit renouveler celles qui arrivent justement à échéance. Le Conseil constitutionnel a en effet censuré le dispositif qui consiste à demander au Conseil d’État son autorisation préalable pour toute assignation à résidence supérieure à douze mois. S’étant autosaisis de la question, les Sages de la galerie Montpensier estiment donc que cette mesure «méconnaît le principe d’impartialité et le droit à exercer un recours juridictionnel effectif». En bref, ce dispositif d’autorisation posait un double problème: celui de transformer la juridiction suprême administrative en juridiction de première instance, mais aussi d’être juge et partie en cas de recours des assignés à résidence. Désormais, la voici revenue à sa juste place, celle qui sera chargée d’examiner les recours après qu’ils ont été formés devant le tribunal administratif. Mais le Conseil constitutionnel va plus loin encore en formulant trois réserves importantes sur le fond du dossier. Il fixe lui-même les conditions de prolongation des assignations au-delà d’une période de douze mois. Le législateur s’en était exonéré en faisant le choix d’une simple autorisation préalable du Conseil d’État. Désormais si le premier ministre souhaite prolonger les assignations, il devra le justifier selon trois critères: «D’une part, le comportement de la personne en cause doit constituer une infraction.