Voler en parapente


Pour certaines personnes, je suis quelqu’un de bizarre : je ressens en effet le besoin vital de m’extraire de temps à autre de ma routine. Ne vous méprenez pas, ce n’est pas que je sois insatisfait de ma vie. Simplement, il me semble essentiel de pouvoir sortir de ma bulle de temps à autre, pour profiter à fond de ce qu’on a juste sous les yeux et qu’on finit souvent par ne plus voir. Par exemple, il y a peu, je me suis offert un baptême de parapente à Ancelle dans les Hautes-Alpes. Cette expérience m’a rappelé à quel point la vie, dans son ensemble, est extraordinaire. Certains de mes collègues regardent d’un mauvais oeil ma soif d’aventure ; ils paraissent voir en tout ça une manifestation d’immaturité tardive. Toutefois, je dirais plutôt que c’est exactement le contraire. Lorsque je m’offre ce genre de petite sortie, ce n’est en effet pas tant pour m’éloigner de ma vie que pour mieux revenir vers elle. C’est pour me reconnecter avec l’essentiel, en somme. Je crois dur comme fer que quand on ne sort pas du quotidien, on ne distingue plus la chance qu’on a ; on finit par ne plus percevoir que les soucis, et l’on perd de vue sa chance. Il est donc indispensable de s’extraire de tout ça de temps en temps, même brièvement pour se souvenir. Certaines personnes ne semblent pas pouvoir accepter pas que je m’attribue ces instants de liberté. Mais à mon sens, il faut vraiment se réaliser autrement qu’en étant simplement mari ou père. Parce que ce temps de pause est libérateur, permet de se remettre sur les rails. A voir à quel point certaines personnes parlent à leur descendance, à quel point elles sont horripilées pour tout ou rien comme si la vie était contre eux, je crois que mon choix est une solution viable. Il vaut mieux s’accorder son jardin secret et en ressortir relaxé, que d’être sans cesse dans la contrainte. Cela dit, si certains n’ont pas besoin de ces moments, grand bien leur fasse. En tout cas, j’ai raffolé de ce baptême en parapente. Les sensations procurées par ce dernier sont tout à fait remarquables. Pour ceux qui sont tentés et qui vivent du côté, c’est par ici que ça se passe. Encore plus d’information sur ce baptême en parapente Hautes Alpes en allant sur le site de l’organisateur.

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Les métiers du design


Au départ, le design renvoie à la créativité et à l’innovation, à l’art de dessiner, d’imaginer et de créer de nouveaux objets et cadres de vie. La plupart des historiens font remonter l’apparition de la discipline à la révolution ¬industrielle, au XIXe siècle, avec la mécanisation et tout un environnement humain qui se métamorphose. Au fil des décennies, le design s’est largement diversifié, avec les nouvelles habitudes de consommation, l’évolution des matières et l’arrivée des nouvelles technologies. Design graphique, design d’espace, design d’objets, ¬design multimédia mais aussi architecture intérieure, scénographie… Si l’on s’engage en connaissance de cause dans des études de ¬médecine ou dans une ¬licence d’anglais, pour les candidats au métier de designer l’affaire est plus compliquée. La plupart des écoles supérieures formant des ¬designers proposent une spécialisation progressive, après l’apprentissage des ¬bases de la discipline. Les établissements ayant chacun leur propre profil – certains sont plus tournés vers l’artistique, d’autres vers la dimension technique ou industrielle –, ces fondamentaux peuvent varier, de la culture générale au dessin et à la couleur en passant par l’initiation à la maquette, la capacité d’analyse et d’observation… Certaines écoles mettent davantage l’accent sur la dimension économique du design et sur les collaborations avec les entreprises. Ainsi de l’Ecole de design Nantes Atlantique. A l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Ensad), les « Arts Déco », à ¬Paris, après une première ¬année commune à tous, les élèves doivent choisir. Anaïs Hervé, aujourd’hui en quatrième année, a opté pour la spécialité « Design textile et matière ». « On fait de la recherche de matières, de ¬couleurs, de ¬motifs, pour l’ameublement et aussi pour le vêtement. On utilise beaucoup le graphisme », détaille-t-elle. Pour illustrer ces recherches, elle cite son projet personnel en cours : « Créer une collection de textiles musicaux, ¬sonores lorsqu’on les manipule. » Quelques écoles, plus rares, évitent la spécialisation. A ¬Camondo par exemple (école privée parisienne fondée en 1944), les étudiants préparent un diplôme d’« architecte intérieur designer », un ¬métier visant à « concevoir des espaces de vie pour aujourd’hui et pour demain », que ce soit au travail, à la maison, dans les magasins, dans les musées, sur les scènes de spectacles… « C’est pour cela que j’ai choisi cette école, affirme Charline Benazech, en quatrième année. Pour moi les disciplines se ¬mêlent vraiment. » Certaines écoles enfin mettent davantage l’accent sur la dimension économique du design et sur les collaborations avec les entreprises. Ainsi de l’Ecole de design Nantes Atlantique. Marianne Caudal, en cinquième et dernière année, y a suivi la spécialisation « Design d’espace ».